Nouveau-Brunswick
Le Nouveau-Brunswick qui couvre une superficie de plus de 73 000 kilomètres carrés est la plus grande des trois provinces maritimes de la côte Est du Canada. Malgré sa proximité avec la très prisée province du Québec, le Nouveau-Brunswick attire de plus en plus d’immigrants salariés ou entrepreneurs, séduits par la qualité de vie, les perspectives d’emploi et le mythe des Acadiens, les premières populations francophones.
Seule province officiellement bilingue, le Nouveau-Brunswick compte plus de 750 000 habitants, dont environ un tiers de francophones, pour la plupart d’origine acadienne. La province attache une importance particulière à l’immigration francophone, et ses huit grandes villes, dont Fredericton, la capitale provinciale, leur offrent un accueil personnalisé. Le Centre d’accueil et d’accompagnement francophone des immigrants du Sud-Est du Nouveau-Brunswick (CAFI) aiguillent notamment les nouveaux arrivants et les aide à toutes les étapes de leur installation.
Pour s’installer dans la province du Nouveau-Brunswick, il faut passer par les services d’immigration du Canada fédéral, que ce soit pour être résident permanent, pour travailler ou pour étudier temporairement. Un numéro d’assurance sociale NAS est par ailleurs nécessaire afin de travailler au Canada.
En passant par le Programme des candidats du Nouveau-Brunswick (PCNB), qui aide les travailleurs qualifiés à immigrer dans la province, il est possible d’accéder plus rapidement au statut de résident permanent. Il existe trois catégories afin d’être éligible : celle des affaires, celle du soutien d’un employeur, et celle du regroupement familial.
Travailler
› Trouver un emploi
Sans hésiter, il faut s’appuyer sur la population acadienne de la province, qui s’est dotée d’un réseau associatif local, régional et provincial important. La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) est son principal organisme.
Il existe également l’Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick, l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick, ou encore l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick, sans oublier la Fédération des Communautés francophones et Acadiennes du Canada (FCFA).
Emplois NB offre une liste à jour des possibilités d’emplois dans toute la province. Le site du gouvernement du Nouveau-Brunswick fournit notamment des renseignements sur les possibilités d’emploi dans la fonction publique de la province. Guichet-Emplois est aussi une plateforme en ligne qui recense les dernières offres disponibles dans la province.
Afin de trouver un emploi, il est aussi très utile de consulter les magazines spécialisés et la presse locale comme Acadie Nouvelle, The Daily Gleaner, le Times & Transcript ou encore le Telegraph-Journal.
Attention, au Canada, plus de 20% des emplois sont réglementés par le gouvernement. Ceux qui souhaitent travailler dans ces secteurs réglementés devront au préalable obtenir un permis de réglementation de la province où ils vivent. Le Centre d’information canadien sur les diplômes internationaux indique les réglementations sur ces professions.
› Les secteurs porteurs d’emploi
Plus de 110 000 emplois devraient être disponibles au Nouveau-Brunswick durant les dix prochaines années. Alors que certains de ces emplois proviendront de la demande en expansion, la très grande majorité proviendront de la demande en remplacement.
Les secteurs qui recrutent sont les métiers de la santé, l’enseignement universitaire et le travail social. Certains secteurs comme les technologies de l’information et le tourisme peuvent offrir des opportunités.
Les TIC et la cybersécurité sont aussi des secteurs en croissance. Des compagnies telles qu’IBM, Siemens ou encore BBM se sont d’ailleurs installées dans le Nouveau-Brunswick et sont à la recherche de main-d’œuvre qualifiée.
La construction navale devrait aussi représenter ces prochaines années une importante vague d’embauche.
Aussi, l’attraction d’agriculteurs étrangers existe depuis longtemps au Nouveau-Brunswick. Beaucoup de travailleurs actuels de la province prendront bientôt leur retraite et n’ont pas encore de plan de relève adéquat.
› Créer son entreprise
Le Nouveau-Brunswick tente de faciliter au maximum l’installation de nouvelles sociétés en leur offrant notamment un taux d’impôt sur le revenu des petites entreprises très bas. En 2018, il a été réduit pour passer à 2,5%. Il s’agit de sa quatrième réduction depuis 2015 où il était de 4,5%.
Même si de nombreuses entreprises du secteur des technologies de pointe ont afflué dans la province, les secteurs de l’agriculture, de la foresterie et de la pêche occupent toujours une place importante dans l’économie locale.
Le Conseil Économique du Nouveau-Brunswick (CENB) aide les personnes qui veulent créer leur entreprise, de l’idée à la réalisation, en passant par le montage du dossier aux banques. Le service gouvernemental canadien Réseau Entreprises Canada est aussi un interlocuteur privilégié lors de la création d’une entreprise. Enfin, Opportunités NB est un organisme de développement des affaires au Nouveau-Brunswick qui stimule la croissance économique et la création d’emplois dans la province.
Etudier
› S’inscrire à la fac
L’enseignement public, financé par le gouvernement provincial, est offert dans les deux langues officielles dans des programmes éducatifs anglais et français autonomes. Il vise les élèves de la maternelle à la douzième année.
Le système des écoles publiques du Nouveau-Brunswick compte 7 districts scolaires, dont 3 francophones et 4 anglophones, et dispose d’une centaine d’écoles francophones et de plus de 220 écoles anglophones.
Concernant les études supérieures, le Nouveau-Brunswick abrite quatre universités publiques qui offrent une grande variété de programmes d’études. L’Université du Nouveau-Brunswick, dont le principal campus se trouve à Fredericton, est la plus ancienne université de la province. St. Thomas University est située à Fredericton. Mount Allison University, établie à Sackville, offre des programmes en arts, en sciences et en gestion des affaires. L’Université de Moncton est, quant à elle, la plus grande université canadienne française après celle du Québec.
La province dispose aussi de plusieurs établissements de formation post-secondaire, dont le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) qui dispense de nombreux programmes en français.
Les étudiants étrangers suivant un cycle post-secondaire à temps complet au Nouveau-Brunswick peuvent par ailleurs travailler sur le campus sans permis de travail. En outre, la province leur offre la possibilité d’acquérir un permis de travail de deux ans après l’obtention d’un diplôme.
Coût de la vie
› Logement
Au Nouveau-Brunswick, le coût de la vie est vraiment raisonnable, que ce soit pour l’achat d’une maison, la location d’un appartement ou encore la facture pour le chauffage.
Les loyers pour un logement dans la province font partie des moins élevés du Canada. Il faut compter en moyenne 800 dollars canadiens par mois pour un appartement avec deux chambres à Moncton, un peu plus de 600 dollars canadiens par mois pour un studio à Fredericton, la capitale provinciale, ou encore un loyer mensuel de 650 dollars canadiens pour un appartement avec une chambre à Saint-Jean.
La recherche de logement se fait en grande partie par les petites annonces publiées dans les journaux locaux comme Acadie Nouvelle, The Daily Gleaner, le Times & Transcript ou encore le Telegraph-Journal.
Certains outils de recherche de logements en ligne comme Realtor.ca et Kijiji peuvent aussi s’avérer très utiles. Il ne faut pas non plus hésiter à frapper directement aux portes des habitations sur lesquelles est accrochée une pancarte « À louer ».