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Nouvelle-Écosse

Berceau de l’Acadie, la Nouvelle-Écosse est composée d’une grande péninsule, reliée au Nouveau-Brunswick par l’Isthme de Chignectou, et de l’île du Cap-Breton au nord-est. Sa capitale, Halifax, la ville la plus peuplée au Canada atlantique, est l’un des plus grands ports naturels au monde et la plus grande base navale militaire canadienne.

La Nouvelle-Écosse est un centre industriel dont les industries maritimes ont toujours été les principaux moteurs de l’économie. L’industrie manufacturière et le tourisme tiennent également des places importantes, tout comme l’industrie du papier et du bois. La province est aussi un gros exportateur de gaz naturel, notamment vers l’Asie.

Les 32 000 francophones de la province, qui représentent un peu plus de 3% de la population de la Nouvelle-Écosse, sont principalement répartis dans cinq régions acadiennes et francophones : Argyle, Clare, Chéticamp, Halifax et l’Isle Madame. À l’exception de ceux qui sont installés à Halifax, ils vivent pour la plupart dans des communautés rurales.

Pour s’installer dans la province de la Nouvelle-Écosse, il faut passer par les services d’immigration du Canada fédéral, que ce soit pour être résident permanent, pour travailler ou pour étudier temporairement. Un numéro d’assurance sociale NAS est par ailleurs nécessaire afin de travailler au Canada.

En passant par le Programme des candidats de la Nouvelle-Écosse (PCNE), qui aide les travailleurs qualifiés à immigrer dans la province, il est possible d’accéder plus rapidement au statut de résident permanent. Il existe plusieurs catégories permettant d’être éligible : celle des travailleurs qualifiés, celle des jeunes agriculteurs ou encore celle des investisseurs.

 Travailler

› Trouver un emploi

Sans hésiter, il faut s’appuyer sur la population acadienne de la province, qui s’est dotée d’un réseau associatif local, régional et provincial important. La Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE) pourra représenter un facteur d’intégration et faciliter la recherche d’emploi par le biais d’Immigration Francophone, un centre dédié à l’aide aux immigrants d’expression française en Nouvelle-Écosse.

Il existe aussi plusieurs sites populaires afin de parcourir les différentes offres d’emploi et trouver du travail dans la province comme Careers et Guichet-Emplois.

Le Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse (CDÉNÉ) dispose d’un service à l’emploi. Grâce à Skills Match, l’Immigrant Services Association of Nova Scotia aide les immigrants chercheurs d’emploi à entrer en contact avec de nombreux employeurs en Nouvelle-Écosse.

Les Centres de services d’emploi Nouvelle-Écosse au travail, quant à eux, aident les demandeurs d’emploi à comprendre les besoins du marché du travail provincial, à s’y préparer et à y répondre. Les centres fournissent aussi des services permettant d’aider les entreprises à recruter le talent dont elles ont besoin pour réussir davantage dans l’économie mondiale.

Aussi, pour décrocher un poste en Nouvelle-Écosse, il est préférable de connaître l’anglais. En effet, 95% de la province est anglophone. Les personnes bilingues français/anglais ont un avantage compétitif distinct dans certains secteurs et dans certaines régions de la Nouvelle-Écosse.

› Les secteurs porteurs d’emploi

En raison d’un important mouvement de départ à la retraite, la Nouvelle-Écosse a besoin de travailleurs instruits et qualifiés. La pénurie se fait sentir notamment dans les secteurs de la santé, des technologies de l’information, de l’enseignement, des services financiers, de l’aérospatial, ainsi que du tourisme.

Les besoins en main-d’oeuvre sont par ailleurs ciblés selon les régions de la province. À Halifax, la capitale provinciale, le secteur des services domine et celui de la santé est en plein essor. Dans la vallée d’Annapolis, l’agriculture est dominante, due à une forte présence de vignobles, le secteur de la construction offre également des perspectives encourageantes pour les années à venir. Dans le Sud de la province, ce sont les secteurs liés aux ressources naturelles comme la foresterie, la pêche, les mines ainsi que les industries pétrolière et gazières qui sont en pleine croissance. À l’île du Cap-Breton, les soins de santé et les services sociaux ainsi que l’administration publique sont tous des domaines en expansion.

› Créer son entreprise

Quel que soit le secteur, les investisseurs trouvent en Nouvelle-Écosse une position stratégique pour accéder aux marchés de l’Est du Canada et du Nord-Est des États-Unis. Aussi, les réserves de ressources énergétiques de la province, la main-d’oeuvre qualifiée, de faibles coûts d’exploitation et une excellente qualité de vie, en font une destination de choix pour de nombreux entrepreneurs.

Parmi les principaux incitatifs financiers de la province, le programme de remise sur les salaires de Nova Scotia Business Inc. (NSBI) est un incitatif basé sur le rendement offert aux entreprises admissibles s’implantant ou élargissant leurs activités en Nouvelle-Écosse. Le Programme de la recherche scientifique et du développement expérimental (RS&DE), quant à lui, favorise et soutient la mise au point de capacités avancées et novatrices en matière de compétences, de connaissances et de technologies permettant à l’entreprise d’être plus concurrentielle sur les marchés nationaux et internationaux. Aussi, la Nouvelle-Écosse offre un crédit d’impôt visant les médias numériques, ce qui permet de positionner la province comme une destination idéale pour les entreprises de création de jeux vidéo et de médias interactifs.

Le Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse (CDÉNÉ) accompagne les investisseurs désirant créer une entreprise dans la province. Le service gouvernemental canadien Réseau Entreprises Canada est aussi un interlocuteur privilégié lors de la création d’une société.

 Etudier

› S’inscrire à la fac

En Nouvelle-Écosse, l’école est obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans. L’enseignement en français relève du Conseil scolaire acadien provincial (CSAP) qui gère une vingtaine d’écoles élémentaires et secondaires francophones.

Concernant les études supérieures, la province dispose d’une dizaine d’établissements, parmi lesquels l’Université Acadia de Wolfville, l’Université du Cap-Breton de Sydney, l’Université Mount Saint-Vincent d’Halifax, ou encore l’Université Sainte-Anne de Pointe-de-l’Église, qui est la seule institution de langue française en Nouvelle-Écosse. Le collège communautaire de la Nouvelle-Écosse, Nova Scotia Community College, offre, quant à lui, plus d’une centaine de programmes dans une multitude de domaines allant du génie mécanique aux arts culinaires en passant par la puériculture.

 Coût de la vie

› Logement

Le coût de la vie en Nouvelle-Écosse est relativement bas, comparé à celui de l’Ontario et de la Colombie-Britannique. À Halifax, la capitale provinciale, il faut compter en moyenne 790 dollars canadiens par mois pour un studio et 930 dollars canadiens pour un appartement avec une chambre. À Dartmouth, les prix du logement sont encore plus accessibles puisqu’il faut compter en moyenne un loyer mensuel de 600 dollars canadiens pour un studio et 200 dollars canadiens supplémentaires pour un appartement avec une chambre.

Pour trouver un logement sans l’aide d’un agent immobilier, il ne faut pas hésiter à parcourir les rues à la recherche d’affiches et à surfer sur Internet, les petites annonces en ligne sont nombreuses notamment sur les sites comme Rent Board et MLS.

La recherche par le biais de petites annonces publiées dans les magazines et les journaux locaux comme Le Courrier de la Nouvelle-Écosse, le seul journal en français de la province, peut s’avérer très fructueuse.

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